Témoignages
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Les documents vont du plus récent au plus ancien
Décembre 2021 Festivités à l'Ehpad de Belley.
Le groupe des bénévoles de la paroisse de Culoz qui, à longueur d'année, rend visite aux personnes isolées en milieu rural ou en Ehpad, était présent à Belley ce 8 décembre 2021 pour la remise de quelques friandises aux aînés en présence du personnel de l'Etablissement. Au total cette fin d'année représente environ 350 lots de friandises distribuées.
Rappelons que ces démarches sont financées par les opérations réalisées périodiquement par ces mêmes bénévoles comme la vente de choucroute, pizzas, tartes, foie gras, cardons etc pour vous solliciter; votre générosité permet ces petits moments de bonheur à ceux qui n'en ont plus guère et qui les apprécient d'autant plus.
Décembre 2021
Une opération vente de foie gras et une vente de d'objets divers par les bénévoles au profit de l'AESM (Association Espoir et Solidarité pour le Mayombé)
La présidente Béatrice Daret adresse à tous ce mot:
Résultats de la vente de foie gras et objets divers pour le fonctionnement de l'école en brousse et pour l'orphelinat de sœur Brigitte, au Congo:
La vente de foie gras a rapporté 1500 euros qui ont été envoyés à l'école de Tsessi , dans la paroisse du Père Jean Paul.
La vente d'objets divers sur le stand a rapporté 800 euros qui ont été envoyés à l'orphelinat.
Un grand merci à tous pour votre générosité et un grand merci aussi aux bénévoles qui ont fait un travail extraordinaire.
Sœur Brigitte et le Père Jean Paul vous remercient tous infiniment: "Que Dieu vous bénisse et vous protège".
Ils savent qu'ils peuvent compter sur notre communauté qui est unie , solidaire et sensible à la souffrance des autres.
2021
Henri Passin : un homme discret, de devoir au service de tous est à l'affiche.
2021
Le père Etienne Prost part en retraite...
Le mot des paroissiens au père Etienne Prost (texte de Marcelle Forésy) Cliquer ICI
Retour sur dimanche 29 août à Culoz.
J'exprime ma plus vive reconnaissance pour la belle fête que vous avez organisée à l'occasion de mon départ en retraite. Belle messe avec importante participation: les intervantions sonnaient juste au-delà des mots de circonstance. L'apéritif lui aussi bien organisé (merci aux serveurs et organisateurs et aussi à Pierrot). Le repas qui a suivi a réuni paroissiens actifs, en famille, mes amis. Comme il n'y a pas de repas sans chanson, merci à Henri. A tous et à toutes.
Je reste tout près. Vous aurez mes coordonnées.
Bienvenue au Père Benjamin GLELE.
Père Etienne
2019/2020
Matthieu Duthoit en coopération humanitaire au Tchad.
Ce 19 février 2020, voici les nouvelles que nous adresse Matthieu
Laï, le 17 février 2020
Bonjour à chacun et à chacune,
Je viens de calculer et cela fait tout juste 250 jours que j’ai atterri dans ce pays avec des
réalités tellement différentes des nôtres. Cette fois-ci j’ai décidé de vous parler du vaste
thème de l’Argent car au Tchad c’est encore une autre réalité. Mais avant cela, je souhaitais
vous faire le point de mon action au sein de l’UCECIT, l’organisme de microcrédit où je
travaille. Je vous laisse avec le top 3 des phrases les plus prononcées ici
1 : « C’est compliqué »
J’ai déjà eu l’occasion de vous partager quelques mots sur les enjeux de ma mission ainsi
que mes premiers pas dans une structure littéralement en crise 1. Aujourd’hui, après huit mois de
présence à l’UCECIT, je pense qu’il est bon de vous faire l’état de mon volontariat sur le plan
professionnel. Car oui, si je suis très heureux de cette expérience sur le plan personnel avec
toutes les découvertes et rencontres que je fais, au niveau du boulot, j’avoue que c’est
particulièrement difficile pour moi. Peut-être plus que l’habituel « c’est compliqué » des
Tchadiens. Petit résumé (un peu simplifié) des grandes étapes d’une triste déception :
L’étape 1 c’était la phase de l’observation, patiente mais nécessaire. Pendant ce temps on
cherche à comprendre ce qu’est une institution de microfinance et à voir comment certaines
ont su réussir à merveille 2. Et vraiment, je suis convaincu que le microcrédit est un levier de
développement extrêmement efficace, peut-être l’un des plus pertinents pour répondre au
problème de la pauvreté ; encore faut-il qu’il soit bien utilisé. Bien sûr, cette certitude est
pour moi une invitation à tout faire pour maintenir le réseau de l’UCECIT. Je le fais à travers
quelques propositions que je suggère à Pierre, le directeur : orientation spécifique des
crédits auprès des femmes et des plus pauvres, mise en place de remboursements
hebdomadaires, déplacements réguliers du personnel chez les clients. Sa réponse est
cinglante : ce que fait la Grameen Bank au Bangladesh n’est pas applicable au contexte
particulier du Tchad. Et puis il y a le fameux plan de redressement demandé par l’assemblée
générale et que le directeur décide d’élaborer seul, malgré ma demande insistante de
pouvoir y apporter ma contribution. Pendant toute cette période – disons d’octobre à
décembre – j’ai eu le sentiment de ne pas être à ma place, d’être bloqué dans toutes mes
propositions de changement, de ne pas pouvoir faire profiter de mes compétences. Un
sentiment qui génère du découragement et je dois l’avouer, trop de journées sans rien faire.
Bref, c’était la triste étape 2 de mon volontariat. Heureusement, je soulève quand même le
temps fort de ma mission qui a été la visite de la caisse d’épargne et de crédit de Mongo3.
Trois jours d’entretiens qui m’ont permis de voir une autre structure de microcrédit
comparable et de revenir avec plein de bonnes idées.
Je reprends avec le problème de l’UCECIT. En effet quand on s’aperçoit que manifestement
rien n’est prêt à bouger, et que la situation semble irrécupérable, la tendance est plutôt à
rechercher comment faire pour tout arrêter. Mais si c’était si simple, je pense que l’évêque
l’aurait fait depuis longtemps. Le gros problème, ce sont les dettes ! Le principe du
microcrédit (et d’une banque en général), est d’utiliser l’épargne des clients pour la
mobiliser en crédit. La banque se rémunère alors grâce aux intérêts des prêts octroyés. Mais
quand les clients ne remboursent pas (qui plus est avec une très mauvaise gestion interne et
quelques abus), c’est là que la machine se grippe. Pour vous donner un chiffre, il y a
actuellement 310 millions de francs CFA (env. 470000 €), prélevés sur l’épargne des clients,
et que l’UCECIT ne sera jamais en mesure de rembourser. Cela m’attriste particulièrement.
Les gens ici galèrent déjà suffisamment, ils n’ont pas besoin qu’on leur vole en plus le peu
d’argent qu’ils arrivent à économiser.
2 : « Y’a pas d’argent »
Même si manifestement ma mission professionnelle tend vers un échec, il y en a une autre
qui me donnerait beaucoup de satisfaction si j’arrivais à la mener au bout : partager mes
découvertes et ma compréhension du Tchad et des Tchadiens à travers des newsletter
mensuelles. Alors si vous avez encore le courage de me lire, c’est parti pour vous livrer mon
analyse et quelques anecdotes relatives à la question de l’Argent !
« Y’a pas d’argent ». Cette phrase que j’entends régulièrement dans la bouche de nombreux
Tchadiens est à mon avis assez représentative de la manière dont certains perçoivent
l’argent. Voilà une forme tout à fait impersonnelle, comme si le fait d’avoir de l’argent ou
non ne dépendait pas de soi mais d’éléments extérieurs ; un peu comme la pluie qui tombe.
Au point que certains clients de l’UCECIT confondent la cause et la conséquence. Quand je
leur demande pourquoi ils n’ont pas encore remboursé leur crédit, la réponse qui vient en
premier est souvent parce que « y’a pas d’argent ». Drôle de manière de voir les choses je
trouve. En revanche ce qui est sûr, c’est que « y’a pas de monnaie ». Au marché c’est
toujours la croix et la bannière pour avoir des « jetons » (pièces de 25F, 50F et 100F), qui
permettent d’acheter l’alimentation courante, les fruits, les légumes… En effet les salaires
sont payés avec des billets de 10 000 F. Alors il faut être patient pour que le commerçant
aille chercher la monnaie auprès de ses confrères (il m’est arrivé d’attendre plus de 30
minutes une fois). En tout cas c’est sûr qu’au Tchad il faut s’habituer à manipuler les billets
(plus ou moins sales, déchirés, scotchés, agrafés…)
L’argent en Afrique est aussi très souvent associé à la question de la corruption. Evidemment
qu’elle est très présente même si pour ma part je n’y ai pas encore été confronté
personnellement. En revanche il y a quinze jours j’ai eu l’occasion de gérer un problème de
détournement de fonds à l’école maternelle de la paroisse. C’était à la demande de la soeur
japonaise Taïra, paniquée d’avoir découvert que la directrice et un enseignant s’étaient
généreusement servis dans la caisse. Finalement après trois jours de médiation et avec une
méthodologie dont je suis plutôt assez fier, nous avons pu reconstituer ensemble ce que
chacun devait rendre comme argent (au total cela représentait tout de même plus de neuf
mois de salaire). Je tire au moins une leçon de cette histoire. C’est l’impératif de mettre en
place des procédures de contrôle interne solides et de limiter absolument le cumul des
fonctions. Sans quoi il aura toujours des abus.
Bon je pourrais m’étaler encore longtemps tellement le sujet est vaste. J’aurais pu détailler
le principe du crédit téléphonique qu’on utilise comme moyen pour transférer de l’argent,
dans un pays où les banques ne sont que dans les grandes villes 4. J’aurais aimé aussi vous
parler des maîtres communautaires 5 reçus trois jours à l’UCECIT en stage de découverte et
qui ne savaient pas ce que voulait dire le mot « épargne ». Et pourquoi pas vous raconter le
concours de quête organisé par l’Abbé Bienvenu pour savoir qui des hommes et des femmes
est le plus généreux ! En tout cas ce qui est sûr, c’est que l’on soit en France ou au Tchad
l’argent n’aura jamais fini de faire débat.
3 : « On est debout »
C’est la dernière phrase de mon top 3 utilisée très souvent en réponse à la question « ça
va ? ». Mais on peut aussi opter pour ses dérivés comme les fameux « On est là », « Ça va
mieux », « On est encore vivant »… Avec l’intonation utilisée, on comprend vite qu’il y a
quand même un brin de défaitisme dans la voix. Et moi, est ce que j’abandonne tout espoir
de me rendre utile à la cause de l’UCECIT ? Pas si sûr…
Je voulais vous garder ce rebondissement complètement fou pour la fin. Figurez-vous
que vendredi 10 janvier, Pierre nous a annoncé sa démission. Oui, le directeur de l’UCECIT part
en Côte d’Ivoire pour reprendre un master en management. Sans concertation avec l’évêque
bien sûr, et surtout, sans préavis ! Du coup, sa chaise est vide depuis le 13 janvier. Deux jours
plus tard, Mgr Nicolas me reçoit longuement dans son bureau pour analyser cette situation
de crise dans la crise. En fait, au fur et à mesure de la discussion je me rends compte que
Pierre avait préparé son « coup » depuis un certain temps déjà. Je comprends alors
subitement la raison de tous ces blocages. Il paraît évident qu’il a fait traîner les choses
exprès. Puis on convient ensemble que son départ s’annonce finalement comme une
opportunité pour faire enfin bouger les choses après huit mois d’immobilisme. À la fin de
notre entretien, c’est la surprise totale. Nicolas me demande si j’accepte d’être directeur
intérimaire de l’UCECIT. La situation devient complètement rocambolesque !
Bon alors je vous rassure, à l’heure où j’écris je n’ai toujours pas récupéré la nouvelle
casquette de directeur. La raison vient surtout du fait que mon chargé de mission 6 arrive ce
vendredi 21 février pour sa visite annuelle et que nous pourrons en discuter, lui, l’évêque et
moi. En tout cas quoi qu’il arrive, la bonne nouvelle c’est que je suis maintenant
complètement investi dans mon travail, et très sollicité par Nicolas pour lui donner les
informations et lui faire part de mes conseils. Alors bien sûr, je ne me fais aucun doute sur la
situation irrémédiable de l’UCECIT, mais peut-être qu’on arrivera tout de même à limiter un
peu la casse. Finalement, j’ai l’impression que ma mission peut enfin commencer. La suite
dans un prochain épisode.
Voilà pour cette très longue lettre. Ici, au moment de se dire au revoir, on se quitte souvent
avec trois petits mots. En plus d’une longue poignée de mains, ils permettent d’exprimer
toute notre sollicitude et notre bénédiction pour la personne. Cette fois-ci je laisse tomber
les guillemets avec des mots que je me suis pleinement appropriés.
On est ensemble,
Matthieu
1 Voir lettres 3 et 5
2 Cas de la Grameen Bank au Bangladesh dont je parle dans la lettre 5
3 Mongo est la ville au nord du Tchad, où j’ai passé les vacances de Noël
4 Pour Laï, il faut faire au moins deux heures de route pour accéder à la banque la plus proche.
5 En raison de la pénurie d’instituteurs diplômés d’Etat, ces personnes sont choisies par la commune pour
donner les cours aux enfants. Mais le niveau est particulièrement bas, certains n’ayant même pas leur bac
6 Bénévole de la DCC qui est le référent pour le sud du Tchad. Il connaît très bien le contexte de ma mission et
nous échangeons régulièrement.
Les découvertes du mois de janvier 2020
lettre 9 Cliquer ICI (le texte à télécharger est celui que vous lisez ci dessus)
Voici ce 17 janvier 2020, les nouvelles que nous adresse Matthieu
Laï, le 17 janvier 2020
Chers amis lecteurs,
Samedi 14 décembre 2020 à 12h00, la radio communautaire de la Tandjilé annonçait auprès
de son million d’auditeurs un évènement historique pour le diocèse. Après un an sans
pasteur, le Pape François nommait ce jour Mgr Nicolas Nadji Bab, comme deuxième évêque
de Laï. Une véritable surprise quand on sait qu’au Tchad les délais d’attente pour de telles
nominations sont plutôt de trois à cinq ans. Le mois de décembre c’était aussi la fête Noël, si
chère pour les chrétiens, et que j’ai pu fêter avec mes amis DCC à Mongo, ville du nord
peuplée majoritairement par les musulmans. Le sujet est annoncé, c’est parti pour vous
parler des religions au Tchad.
Laïcité et cohabitation religieuse
La Constitution garantie à chaque citoyen la possibilité de pratiquer librement sa foi sans
aucune forme de pression ou de discrimination. S’il fallait le définir, il faudrait donc dire que
le Tchad est un pays laïc, à majorité musulmane (55%). Les chrétiens qui sont plutôt en
nombre croissant représentent 30% de la population, les autres Tchadiens étant animistes.
Pourtant cette cohabitation est très récente.
Un peu d’Histoire.
L’Islam est présent au Tchad depuis le XIème siècle, mais il concernait une certaine catégorie
de noblesse qui faisait du commerce avec les pays du Nord. En effet à cette époque on ne
voulait pas convertir le peuple ce qui permettait de continuer à avoir des esclaves (un
musulman ne pouvait pas être l’esclave d’un autre musulman). L’Islam dit « conquérant » est
arrivé seulement à la fin du XVIIIème siècle avec la conversion de tout le nord du Tchad.
L’histoire des premiers chrétiens est quant à elle intimement liée à celle de la colonisation.
Du fait de l’enclavement général du pays, le Tchad est l’un des derniers pays d’Afrique à
avoir été colonisé. Les Français, arrivés par le Cameroun prennent possession du territoire
entre 1900 et 1911 et officialisent le Tchad comme étant une colonie en 1920. C’est
d’ailleurs pendant cette année qu’arriveront par le sud les premiers chrétiens protestants.
Puis c’est ensuite avec une mission d’évangélisation fondée le 29 mars 1929 par des prêtres
Spiritains, que naît officiellement de l’Eglise catholique au Tchad.
L’Eglise catholique au Tchad, « la benjamine des Eglises d’Afrique »
L’histoire de l’évangélisation au Tchad est passionnante. D’ailleurs l’Abbé Thomas qui nous
l’a racontée lors de notre formation en octobre a été un super professeur. Cela faisait
vraiment plaisir d’écouter ce jeune prêtre nous expliquer avec passion le commencement de
l’Eglise au Tchad, et les nombreuses anecdotes qui l’accompagnent. On apprend par
exemple que le pays a été partagé au début entre trois différentes congrégations de
missionnaires : les Pères du Sacré Cœur, les Spiritains et les Comboniens. Mais les plans du
Vatican ont dû être quelque peu ajustés en raison de la seconde guerre mondiale : les
Français ayant empêché les Comboniens italiens d’arriver, et les Capucins de Toulouse
installés en Ethiopie (colonie italienne) ayant été accueillis au Tchad après avoir été chassés
de leur lieu de mission. Nous avons aussi suivi le parcours du Père Charles et du Père Joseph,
arrivés tous les deux en 1935 et avons vu comment en trois ans, l’un avait fondé 38
communautés et l’autre n’avait baptisé qu’une seule personne !
Je termine avec deux dates : 1957, l’ordination du premier prêtre Tchadien et 1986, celle du
premier évêque. Finalement ce qui me touche beaucoup dans cette Eglise du Tchad, c’est sa
jeunesse. Et c’est particulièrement sensible lorsque par exemple je discute avec des vieux
missionnaires dont le nom est cité dans les débuts des premiers diocèses. Ou encore lors de
cette fameuse journée du 14 décembre, où nous étions nombreux à avoir attendu à l’entrée
de la ville le retour de Mgr Nicolas qui revenait de la capitale. Je me souviendrai très
longtemps de ce grand cortège improvisé de voitures et de motos qui traversait la ville sous
les regards étonnées des habitants. Qu’il était beau de voir tous ces gens, personnel de
l’évêché et habitants de Laï, exprimer leur joie par les danses, les chants et les « youyou ».
L’histoire de l’Eglise est tellement courte que finalement chaque évènement semble être
quelque chose d’historique. Pour donner un point de comparaison, mes amis Lyonnais
savent (ou pas ^^) que 2020 est une année jubilaire pour le diocèse. On fête saint Irénée,
deuxième évêque de Lyon arrivé en l’an 202. 1800 ans par rapport à 90, ce n’est quand
même pas tout à fait la même chose. Comme dirait l’abbé Parfait, « chez nous l’Evangile n’a
pas encore eu beaucoup de temps pour infuser ». Une parole qui m’invite à reconnaître
l’héritage que nos civilisations européennes ont reçu, et à être un peu moins sévère envers
le peuple tchadien et certaines de leurs pratiques qui peuvent nous choquer parfois…
Chers amis et chère famille je vous dis à la prochaine fois et encore un grand merci pour
votre soutien manifesté sous de nombreuses formes.
A bientôt, Matthieu
Les découvertes du mois de décembre 2019
lettre 8 Cliquer ICI (le texte à télécharger est celui que vous lisez ci dessus)
Nous voilà le 13 décembre 2019, et voici les dernières nouvelles de Matthieu:
Je vous propose ce mois-ci de vous parler un peu d'économie et de mes découvertes agricoles. Bonne lecture
Les découvertes du mois de novembre 2019
lettre 7 Cliquer ICI (le texte à télécharger est celui que vous lisez ci dessus)
Le 12 novembre 2019, nous recevons des nouvelles de Matthieu:
Chers amis et chère famille,
Alors que je rassemble mes idées pour la rédaction de cette nouvelle lettre, une question me
taraude. Comment vais-je réussir à vous partager toutes les découvertes culturelles de ce
mois d’octobre absolument incroyables? Ami lecteur tiens-toi prêt, ça va décoiffer !....
Les découvertes culturelles du mois d'octobre 2019
lettre 6 Cliquer ICI
lettre 5 Cliquer ICI
Pour télécharger cette photo Cliquer ICI
Changer de référentiel 1er septembre 2019
lettre 4 Cliquer ICI
La micro-finance, un levier de développement 5 août 2019
lettre 3 Cliquer ICI
L'immersion au Tchad 30 juin 2019
lettre2 Cliquer ICI
Présentation et départ 9 juin 2019
lettre1 Cliquer ICI
Et voici ce qu'il nous dit: Aéroport de Casablanca, le 9 juin 2019
A vous tous....A chacun et chacune, salutations !
Et voilà, pour moi c’est le grand jour du départ. Mon projet de volontariat d’un an pour le Tchad commence aujourd’hui. Aussi je profite de cette escale... pour inaugurer le récit de cette expérience incroyable que je m’apprête à vivre.
Vraiment, c’est l’aventure !
Voilà un peu plus de trois semaines que j’ai quitté mon cabinet comptable à Lyon. Accepter de lâcher prise et d’avancer vers l’inconnu. Elle est pour moi une invitation à me mettre en mouvement pour aller vers l’autre, vers soi et vers Dieu. Peut-être aussi est-ce un écho à ce que disait Baden Powell et que l’on répétait souvent aux scouts : « Le bonheur ne vient pas à ceux qui l’attendent assis »
Je ne pars pas tout seul
En fait voilà une autre chose que j’ai découvert pendant ces trois semaines de préparation.
C’est cette conviction que je ne pars pas tout seul... Je vois que ce projet interpelle et peut-être qu’il en intéressera certains. Alors merci à chacun, d’avoir donné encore plus de sens à mon action.
Alors rassurez-vous, à Laï...je serai avec quelques prêtres de l’évêché et un couple de Français avec leur petit garçon.... Et aussi les 500 autres volontaires DCC actuellement disséminés de par le monde ce qui me donne une force et une joie incroyable.
« Nous les entendons parler dans nos langues les merveilles de Dieu »
Je me permettrai de conclure par une dernière parole de la Bible.... une phrase qui illustre magnifiquement ma démarche et mon voeu pour cette année.
Découvrir une autre culture, échanger et partager pour faire un pont vivant entre les hommes. Cela pour mieux nous comprendre les uns les autres et continuer à construire la paix dont notre monde a tant besoin.....
A la prochaine,
Matthieu